Les formateurs

Sa passion pour l’artisanat français dans la décoration de luxe, les pièces uniques et les arts ont conduit Dominique Andréani à la création du Cabinet International Development en 2005. Grâce à sa connaissance des marchés et à la création de réseaux, le CabinetID accompagne quotidiennement les entreprises à la recherche de nouveaux développements.
Forte d’une vaste expérience dans la zone du Golfe, ses activités de conseil et commerciales se sont également étendues aux États-Unis, en Europe du Nord et au Maghreb. Bénéficiant d'une expérience de plus de 15 ans en Décoration et Arts de Luxe, ID INTERNATIONAL DEVELOPMENT accélère sa stratégie de développement en diversifiant sa visibilité tout en offrant un service supplémentaire grâce à la reprise du site SO CHIC SO DESIGN depuis juin 2018.
Depuis 1997, Dominique Andréani a créé plus d’une vingtaine de groupes d’entreprises exportatrices en France et à l’étranger. Elle a également contribué à la réalisation de projets innovants tels qu’un incubateur international en partenariat avec la CCI Montpellier et des aides nationales pour la certification de groupes d'export.
Depuis 2000, Dominique Andréani couvre le marché du Golfe (EAU, Qatar, Arabie Saoudite, Bahreïn, Oman, Koweït) à travers des missions de prospection et des salons de décoration. Elle a organisé des voyages BtoB pour les Chambres de Commerce (PACA, Rhône Alpes, Île de France, Indre-et-Loire, Pays de Loire, Midi Pyrénées, Poitou Charentes, Auvergne), Régions (Sud de France Développement), Syndicats et Associations (AAF, GEM).

C’est par le tissage et la reconstitution médiévale que Claire Aumeunier Babeau, ou Claire des Bruyères, entre dans le monde des fils en 2007. Du tissage au filage, puis du filage à la préparation des fibres, elle re-découvre et explore toutes les étapes de la toison à la création en autodidacte, et décide de créer son entreprise en 2012. Fascinée par la rencontre technique/créativité pour réaliser une infinité de fils, son approche est à la fois technique dans la connaissance de l’environnement naturel de l’animal, de la fibre et des toisons, des gestes du filage et de retors, et artistique en utilisant le fil comme médium de création et d’expression à part entière. Bibliothécaire et formatrice de métier, elle a toujours eu à cœur de rendre accessibles ses connaissances et de les partager de manière pédagogique et passionnée avec le plus grand nombre. Elle propose un site internet riche de nombreuses ressources qu'elle partage librement et se forme continuellement auprès de différentes artistes et artisanes au feutre, à la teinture végétale, mais aussi au mixed media et à la méditation de pleine conscience (professeure de méditation depuis 2022). Impliquée dans la filière laine, Claire des Bruyères coordonne la valorisation des laines locales de Brest (issues des brebis des écopaturages de la métropole brestoise) et fait partie de l’association « La Mer Moutonne » qui organise chaque année une tournée de tonte aux forces dans toute la Bretagne, faisant le lien entre éleveurs, transformateurs et passionnés.

Tisserande et designer textile, Eva Bellanger crée et réalise des tissages, broderies et motifs pour la mode et la décoration. Passionnée par l’artisanat et les matériaux naturels, elle se forme au design textile et obtient en 2013 un diplôme des Métiers d’Art, Arts textiles option tissage après un BTS Design Textile en 2011.

Après 3 ans passés dans des ateliers de création textile pour la haute-couture, elle trouve son indépendance en 2017 et développe depuis ses propres collections, mêlant procédés textiles traditionnels et utilisation expérimentales des matières. La même année, elle commence à enseigner et transmets depuis son savoir-faire dans le cadre de Paris Ateliers.

Audrey Bigouin fonde son studio en 2022 après une carrière dans l’univers du luxe, animée par le désir d’explorer de nouvelles matières et formes narratives. Son atelier conçoit des matériaux sur mesure et des systèmes tridimensionnels destinés à la mode, au design et à l’architecture. Véritable espace d’expérimentation, il se distingue par une approche singulière de l’assemblage, où chaque création devient un jeu d’équilibre entre précision et imagination. En croisant savoir-faire artisanal et innovation, Audrey Bigouin développe des univers sensibles et puissants, capables de traduire l’identité profonde de chaque client à travers la matière.

Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, c’est après une immersion dans l’univers de la soierie lyonnaise et de la passementerie que Camille Blandin décide de suivre une formation textile et lainière.

Tisserande passementière, elle créée en 2017 l’Échoppe de la Noctambule, activité tournée vers la création de pièces artisanales (galons, passements, étoffes, tartans…) et la valorisation d’un savoir-faire ancestral notamment par la transmission

Formatrice, responsable création puis directrice marketing création de produits à base de plantes et textiles provençaux imprimés, en 2008 elle décide de se former aux plantes, couleurs et à la teinture végétale. Elle créée 3 ans plus tard son activité de plantes tinctoriales et artisanat textile sous le nom "L'Herbier à couleur".

Aujourd’hui teinturière en couleurs végétales, elle s’attache à la valorisation des productions locales et d'un métier séculaire revu à des méthodes écologiques, conduisant à un univers tant technique que créatif. Elle a installé son atelier de teinture dans un ancien Moulin des Baronnies offrant un cadre propice à une production tinctoriale en culture biologique, balades au jardin des teinturiers, stages et créations textiles en laine, feutre, soie ou coton biologique.

Depuis 2013 elle enseigne dans le cadre de la formation professionnelle les techniques fondamentales de la teinture végétale des fibres naturelles.

Après avoir étudié aux Beaux-Arts de Varsovie, Iga Borkowska s'est installée dans la campagne polonaise, où elle a passé trois ans à apprendre et travailler le tissage traditionnel avec des tisserandes locales. Elle s'est notamment initié au kilim, cette technique qui offre deux faces de tissage identiques avec des fils de chaîne invisibles et des dessins en général très géométriques.
Aujourd'hui, installée dans le Cantal, elle tire de cette expérience le goût du travail sur des métiers à tisser traditionnels. Le plus ancien qu'elle possède (il a presque 100 ans !) lui a été transmis par la tisserande polonaise qui lui a enseigné le tissage.
Elle tisse à la main avec ses deux matières naturelles préférées : la laine et le lin. Pour avoir vraiment le choix des couleurs, elle teint la laine elle-même. Cela lui permet de nuancer les tons et de transposer dans ses tissages le coloris exceptionnel de la nature cantalienne.
Iga s'est spécialisée dans le kilim, pour des grands tapis mais aussi des ouvrages plus petits tels que coussins, sacs, trousses,. Elle s'est également spécialisée dans la lirette, à base de tissus de récupération, pour des tissages gais, colorés et écoresponsable.
Elle donne des stages dans son atelier et vient au centre de formation Lainamac pour partager son savoir sur le kilim.

Tapissier décorateur, Isabelle Boubet redonne vie à toutes sortes de fauteuils et suit avec passion l’évolution de leur métamorphose jusqu’au résultat final. Elle travaille de manière traditionnelle et s’épanouit en restant fidèle aux gestes, aux matières et tissus nobles, tout en les réinventant à sa manière, avec une joyeuse note de fantaisie.

Chacune de ses réalisations s’inscrit dans la vision d’un monde plus écologique, qui valorise l’artisanat d’art et les matières naturelles, aujourd’hui inégalées en terme de longévité et d’esthétisme. Porter un regard sur des objets anciens chargés d’histoire, leur donner un nouveau souffle nécessaire à leur transmission, dans une approche entièrement sur-mesure, tel est son engagement.

La transmission étant au cœur de son métier, elle enseigne la tapisserie d’ameublement dans son atelier d'Aubusson, berceau de la tapisserie de basse-lisse, pour perpétuer ce savoir-faire tel qu’il lui a été enseigné il y a 15 ans, dans une ambiance chaleureuse et passionnée.

Styliste lillois créateur de « maille haute sculpture », son univers technique et créatif se démarque par une méthode de tricotage qu’il a développé alliant l’art du pli et du fléchage pour créer des volumes sans assemblage. Il interroge l’architecture du vêtement et joue avec la formation de volumes au moment du tricotage, pour créer autrement, en un minimum de morceaux possible.

C’est au cours d’étude de stylisme qu’il commence à s’intéresser à l’art du tricot. Après un Bachelor en Fashion design au Southampton Institute en Angleterre, il se spécialise dans la maille au sein du prestigieux Central Saint Martins School of Art and Design de Londres et décroche son diplôme en 2005. Son audace se fait remarquer par la styliste Anne Valérie Hash avec laquelle il travaillera avant de se retirer dans son atelier pour explorer les potentialités de la maille et créer ses propres collections, témoins d’une prouesse technique.

Il est lauréat du Concours national des Ateliers d’Art de France 2022.

Tiphaine Chouillet : designer stratégique et marketing, elle est la fondatrice du studio La Racine, agence de stratégie et de design global dédiée au made in France, aux marques héritage, au savoir-faire, aux manufactures et entreprises artisanales innovantes

Designer textile spécialisée dans la maille affiliée à la Maison des Artistes depuis 2000, Laurence Couraud a dédié ses créations à la Haute Couture et au prêt-à-porter de luxe. C’est tout particulièrement chez CHRISTIAN LACROIX qu’elle a été invitée à quelques loops entre deux points mousse pour créer des pièces originale dans les collections.

Elle s’est également plu à décrypter les futurs de la maille pour les plus tendances des bureaux de style.

Aujourd’hui enseignante en école d’Arts Appliqués, elle déroule les fils de son savoir et révèle ses secrets de maille à des élèves et stagiaires qui se destinent aux arts textiles.

Depuis 2007, Laurence Couraud à un nom « lolomaille » et diffuse ses créations textiles sous cette marque.

Lyse Drouaine est artiste, designer textile et artisane. Elle a été formée au tissage à Paris ainsi qu’à la tapisserie à Aubusson.
Depuis 2011, elle crée des textiles lumineux pour l’aménagement d’espaces intérieurs. Sur ses métiers à tisser s’entrecroisent des fibres optiques diffusantes et des fibres naturelles : laine, lin, soie, abaca, raphia, papier, cuivre. Le tissage est entièrement façonné à la main, par l’artiste, ou ses partenaires ; ateliers et manufactures.
La mise en lumière des textiles est le fruit d’années de R&D porté par l’artiste en collaboration avec des bureaux d’étude spécialisés en optique, mécanique et électronique. La lumière d’ambiance émise par le textile instaure aux lieux une atmosphère apaisante.
Tisser la lumière est un savoir-faire rare, à la confluence des techniques traditionnelles du tissage, du design et de l’éclairage. Sa proposition innovante répond aux divers usages des domaines de l’architecture, du design, de l’art et du bien-être.
Cette démarche pluridisciplinaire est à l’origine de créations originales et uniques, toutes semblables à des aubes de lumière.

Plasticienne diplômée des Beaux Arts de Paris en 2013 et détentrice d’un diplôme des Métiers d’Arts Textile spécialité tapisserie en 2009, Marion Dufau enseigne la tapisserie contemporaine et la méthodologie créative à l’École Duperré Paris depuis 2015. Elle est en charge de l’atelier tapisserie de cette école dans le cadre duquel elle monte un atelier tuft en 2021.

Marion Dufau s’intéresse particulièrement au mélange des techniques et aux détournements techniques

Passionnée des fibres depuis son enfance, après avoir fait un détour par les relations internationales et le droit à la culture, elle n’a jamais perdu le fil de sa passion et en a fait aujourd’hui son métier. Portée par la passion des recherches et de la transmission depuis 2005, elle publie en 2017 un livre sur le filage manuel dans sa langue maternelle. Pédagogue, elle poursuit sans cesse son apprentissage, ayant le souhait de mettre en valeur tous les savoir-faire ancestraux liés aux fibres textiles. Elle va prochainement rédiger une thèse sur le sujet. Ces domaines de recherche portent principalement sur : les fondements du filage, le filage intentionné, le filage fantaisie, les laines et leurs propriétés.

Ursula Gleeson est artiste et designer textile. D’origine Irlandaise, elle vit et travaille en France.
Elle est spécialisée dans le tissage chaîne et trame et le tissu Jacquard, une expertise qu’elle a développée au fil d’un parcours professionnel dans l’industrie textile, en Écosse puis en France.
Parallèlement à son activité créative, elle a enseigné le tissage dans plusieurs écoles d’art et de design en France au niveau DN MADe et Master, notamment à l’ENSCI - Les Ateliers (Paris), à l’ENSAD (Paris). Aujourd’hui, elle enseigne principalement à La Source (Nogent-sur-Marne) et elle partage également son expertise dans les pays émergents (Madagascar).

Spécialisée depuis 15 ans dans le tricot, Elfie se consacre actuellement à la création de pièces uniques et à la transmission de ce savoir-faire. Continuellement à la recherche de nouvelles techniques, elle partage avec enthousiasme sa passion pour la maille, à la main ou sur machine à tricoter.
Elle explore les possibilités quasi inépuisables de l’art du tricot dans un univers coloré. Les différentes techniques, les nombreux points, en association à des matières et des couleurs variées lui permettent de créer des pièces uniques et originales.
Avec une préférence pour les formes simples, stylisées, naïves, enfantines, elle mélange le jacquard, les torsades, les points fantaisie et les motifs en relief à la manière d’un patchwork. Au fil des mailles Elfie créée un univers gai et ludique.

Formée à l’École du Louvre et au DNSEP de l’ENSAPC, Héléna Guy Lhomme explore la laine comme médium vivant et cathartique, hérité d’un apprentissage auprès d’artisans slaves à Moscou. Nourrie par la peinture classique et les vanités, elle interroge, à travers des œuvres textiles d’une troublante sensualité, la mémoire, le féminin et le rapport au vivant. Soutenue par le Mobilier National, la DRAC IDF, le JAD et l’ADAGP, elle développe aujourd’hui une recherche autour des arts forains, dans une pratique où se mêlent héritage culturel, humour noir et puissance évocatrice de la matière.

Photographe et enseignante, Véronique Huyghe a été pendant de nombreuses années responsable photo de l'ENSCI - les ateliers (École nationale supérieure de création industrielle).

Lainière spécialisée dans les laines d’Auvergne, elle bénéficie d’une connaissance approfondie de la filière laine française et de ses acteurs. Elle en maîtrise le cycle de transformation en assurant elle-même le tri et la sélection de lots de laines puis en s’entourant d’acteurs français qui en assurent la transformation à façon (lavage, cardage, filage, tissage, tricot). Elle commercialise nappes, fils et produits finis sous sa propre marque.

Tony Jouanneau est designer, artisan et chercheur, formé au design produit à l’ESAD d’Orléans et spécialisé en ennoblissement textile au sein du studio Tzuri Gueta. Depuis 2017, il dirige l’Atelier SUMBIOSIS, un laboratoire où science et savoir-faire textiles se rencontrent, explorant des procédés innovants comme la teinture aux micro-algues, les motifs créés par des insectes ou l’impression bactérienne sur tissus. Son approche s’inspire de la symbiose pour imaginer une collaboration entre le vivant et les matériaux.

Lauréat de la Villa Kujoyama en 2023, il mène des recherches sur les colorants d’oursins en partenariat avec la Sorbonne et des artisans japonais. Sélectionné par la Fondation Hermès, il collabore aussi avec la Maison Dior pour des œuvres grands formats. Récemment distingué par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, il enseigne également dans plusieurs écoles d’art et de design.

D’abord ébéniste et restaurateur de mobilier, elle s’intéresse à l’histoire des arts et à l’anthropologie européenne et obtient son diplôme de premier cycle de l’École du Louvre en 2003. Dès lors, elle se consacre à l’art du feutre et à ses techniques traditionnelles. Elle mène son apprentissage en autodidacte et créée son activité professionnelle de feutre artisanal et artistique en 2005. Dans une démarche de transmission de ce savoir-faire ancestral, en 2011 elle devient formateur de la formation professionnelle.

Laine et Compagnie est une entreprise installée en milieu rural, au cœur du Limousin, qui valorise la laine locale collectée directement chez les éleveurs. Forte de plus de 20 ans d’expérience, elle maîtrise toutes les étapes de la transformation, de la sélection à la tonte jusqu’à la confection artisanale d’articles de literie. Engagée dans une démarche écologique, l’entreprise utilise uniquement de la laine de mouton lavée naturellement et cardée sur place. Devenue une SCOP, Laine et Compagnie transmet aujourd’hui son savoir-faire, partageant les techniques traditionnelles et durables de la filière laine.

Rachel Lavaud a opéré un virage radical en quittant sa carrière de notaire à Paris pour devenir feutrière dans la Creuse, sa région natale. Installée à Felletin depuis fin 2020, elle crée des vêtements et accessoires en laine naturelle, privilégiant les matériaux locaux et non teints. Inspirée par sa grand-mère et formée auprès d'artisans, elle allie savoir-faire traditionnel et sens du détail dans des pièces uniques et authentiques.

Irina Marajeva a commencé sa carrière professionnelle comme couturière avant de découvrir le feutre en 2010. Cette technique la séduit par sa diversité et par la créativité qu'elle permet. Irina se spécialise plus précisément sur le feutre nuno dans une recherche de finesse et de fluidité, pour des vêtements et accessoires qui sont autant de pièces uniques. Irina réalise aussi bien des pièces d'un seul tenant, dans une tradition feutrière, que des vêtements cousus à partir de morceaux préalablement feutrés, tirant parti de ses compétences de couturière.
Elle transmet ses compétences au travers de masterclasses individuelles depuis 2018. Elle participe à de nombreuses expositions d'art et d'artisanat et en 2019, elle remporte le concours "Felt Inspiration" en 2019 à Saint-Petersbourg.

Sarah Langner : fondatrice et responsable commerciale du bureau de développement textile Marelha. Sarah lance son parcours entrepreneurial en 2016 à la suite d’études en production textile, développement commercial et achats internationaux. Très active et engagée dans la filière laine, elle est aussi porteuse de projets de structuration de la filière, et milite pour la valorisation des laines des Pyrénées, et la transmission des savoir-faire. Sarah collecte aujourd’hui une soixantaine d’éleveurs et transforme près de 20 tonnes de laine
Marion Lacroix-Desmazes : Responsable d’atelier, de développement produits et de suivi de projets chez Marelha. Convaincue de la nécessité de valoriser les ressources naturelles et locales et attachée aux savoir-faire textile et au dialogue créatif, Marion rejoint Marelha en 2024 après un an en Nouvelle-Zélande sur la route des laines. Elle a suivi des études de design de mode à Duperré, et d’industrialisation et management du produit textile à La Fabrique. Durant ses études, elle s'est formée aux exigences de la Haute-Couture en atelier chez Lemarié, maison des Métiers d’Arts Chanel. Elle a développé son regard de styliste en intégrant le studio de création de la marque de cachemire Kujten, et à découvert l’univers de la maille chez Bettina. C’est enfin chez Berluti qu’elle parfait son parcours avec un regard industriel en intégrant le pôle production.

Designer textile, spécialisée en teinture naturelle qu’elle pratique depuis vingt ans. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Bourges (DNAP en 2005) puis de l’École Nationale Supérieure d’Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles (Bachelor – Atelier design textile en 2008), elle participe d’abord à la création de costumes et accessoires puis se consacre à la coordination artistique et à la teinture végétale artisanale.

Elle fonde la marque Myrobolan il y a une dizaine d’années, d’abord une marque de fils à tricoter uniquement teints en couleurs végétales pour ensuite devenir une teinturerie à façon, dont les clients sont multiples : designers, stylistes, artisans mais aussi la recherche scientifique (CNRS) ou le Centre de Conservation du Musée du Louvre pour la restauration des tapis de la collection textile orientale.

Elle enseigne par ailleurs le textile et les teintures depuis 2009 dans différentes écoles supérieures d’art (École Nationale Supérieure d’Arts Visuels de La Cambre, Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, EFP Bruxelles – section styliste et concepteur de mode).

Après une formation de styliste modéliste, Zoé Mommen découvre la maille et les machines à tricoter ménagères en 2013, avec le master maille à l'Arba-ESA Bruxelles. Un vrai coup de foudre !
Elle travaille quelques temps pour des projets personnels et ceux d'étudiants d’écoles d’art renommées de Bruxelles, puis donne une nouvelle dimension à son parcours en lançant sa propre marque. Elle réalise le design des pièces, choisit les couleurs et les motif et les fait fabriquer par un tricoteur industriel en Roumanie, choisi pour sa localisation européenne.
Lors d'une visite dans cette usine, elle réalise qu'elle se sent véritablement à sa place derrière les machines. Elle enchaîne alors avec un stage au Textielmuseum de Tilburg, où elle apprend à utiliser ces machines et l’art de la programmation. Puis elle intègre la marque néerlandaise The Knitwit Stable où elle approfondit ses connaissances et affine ses compétences en tant programmeuse, tricoteuse et technicienne, au milieu des chèvres, des moutons, de la tonte, du tri des toisons, des fils, des machines à tricoter et des étoffes.
Cela l'amène à rêver de son atelier industriel à elle. Elle prend la décision de revenir à Bruxelles pour consacrer son temps à établir l’Atelier Zoé Mommen avec une machine à tricoter industrielle rectiligne Stoll multi jauge 6.2. Un lieu lumineux, coloré, accueillant, destiné à tous les passionnés de la maille.

Nathalie Roussel, Feutrière passionnée, explore l’art du feutre de laine avec sensibilité et créativité. Issue de la reconstitution historique, elle s’est d’abord initiée à la couture à la main et à la recherche de matériaux authentiques. Son amour des matières naturelles l’a conduite vers le feutrage, un savoir-faire qui l’intriguait profondément. Autodidacte puis formée auprès de maîtres-feutrières, elle crée aujourd’hui des pièces uniques, alliant textures, formes et fibres variées, tout en transmettant avec passion son savoir-faire.

Diplômée en Histoire de l’Art, Émilie Oliver est artisane feutrière et modiste. Depuis plus de 10 ans, elle conçoit et fabrique des chapeaux et accessoires en feutre de laine de mouton signés « La Fée Capeline ».

Avec un atelier installé dans l’arrière-pays niçois, elle poursuit aujourd’hui l’objectif de fabriquer un chapeau 100% local : depuis la laine rustique mais rigide de la brebis brigasque (particulièrement adapté au chapeau) jusqu’à la teinture végétale. Elle se tourne ainsi vers le travail à façon pour éleveurs, tondeurs et associations de valorisation des laines locales en France et en Italie.

Tout en continuant à se former au tri, au travail de la fibre et au feutre, elle transmets elle-même ses connaissances depuis 2013 au sein d'associations, organismes de formation et écoles. Soucieuse de sensibiliser les acteurs à la valorisation des laines françaises, elle mène des actions d'animation notamment en collaboration avec les chambres d’agriculture et communes des Alpes Maritimes, du Var et des Hautes Alpes.

Tisserande et formatrice professionnelle, des études universitaires de linguistiques l'amènent à s'intéresser à l’écriture textile et développent son goût pour les beaux tissus. Dès 1974, elle se forme au tissage auprès de tisserands professionnels du Berry et du Périgord, dont Arlette Plez, et poursuivra son apprentissage jusqu’en 1985. Elle commence à enseigner elle-même le tissage dès 1980 et cette expérience de plus de 40 ans lui a permis de développer une grande pédagogie pour transmettre sa passion et sa culture du tissage traditionnel. Amatrice de matériaux nobles et précieux, elle favorise dans ses tissages l'emploi de fibres animales ou végétales, de préférence filées à la main et teintes naturellement.

Après un diplôme de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon en 2009, Aurore Pélisson part vivre à Londres s’enrichir de son bouillonnement artistique. De retour en France, elle approfondie sa technique de la teinture végétale de 2011 à 2015 au côté de Michel Garcia dans le conservatoire des plantes tinctoriales de Lauris en Vaucluse, et se concentre sur son travail textile.

Aujourd’hui artiste textile et artisane teinturière végétale, Aurore Pélisson explore l’ennoblissement textile à travers des pièces d’arts et des pièces de prêt-à-porter haut de gamme et éthiques. Imprégné par ses racines paysannes, l’univers d’Aurore s’articule de manière organique autour de l’homme et la nature. Par son approche poétique, elle travaille les matières textiles aux travers de différentes étapes, de la teinture végétale à la confection en passant par la sérigraphie, dans son atelier au cœur de la Provence.

Elle transmet son savoir-faire à l’occasion de stage dans son atelier ou lors d’intervention dans des écoles de design textile.

Sortie de l’École Nationale d’Art Décoratif d’Aubusson, elle exerce en tant que lissière dans l’atelier Camille Legoueix à Aubusson pendant 3 ans. En 1984, elle prend son envole et créée son atelier dans lequel elle réalise des tapisseries et tapis contemporains. Elle travaille d’après l’infiniment petit et rentre dans un univers de couleurs et de formes qu’elle entrechoque afin d’exprimer sensations, ressentiments ou pensées, rentrant en dialogue avec le public.
En parallèle de son activité de création, elle enseigne la tapisserie de basse-lisse depuis son atelier galerie ou dans des centres de formation professionnelle.

Une expérience entrepreneuriale réussie dans la représentation de marques sur les marchés français et européens, suivie d’une activité de conseil dans le développement de marques, ont permis à Michel Pescio de travailler progressivement sur l'ensemble des mécanismes de distribution : agents, distributeurs, franchises, affiliations, DNVB, circuits-courts, relais B2C originaux, crowdfunding, etc. en Europe et au grand export.
Depuis 15 ans, il est investi dans le made in France en travaillant aux côtés d’ateliers familiaux, afin de les aider dans le développement de leur clientèle B2B.
En parallèle, il assiste des start’ups à vocation durable dans leur développement, en les accompagnant sur leurs problématiques commerciales et marketing.
Il a créé en 2021 le collectif les Ateliers Réunis, qui donne sa place aux savoir-faire français en tricots dans de belles boutiques du vestiaire contemporain masculin.
Formateur à Lainamac depuis 2022, il intervient également dans le cadre des conférences du salon Première Vision Made-in-France, ainsi qu’en université.

Formée à l’ENSCI Les Ateliers, Maëlle PETITJEAN est designer textile. Elle est chargée du développement de Villa Châteaufavier - les atelier partagés.

Feutrière et formatrice spécialisée dans le feutre fin et le feutre Nuno, lauréate du » Prix de l’innovation » au concours Chazelles sur Lyon et lauréate du » Prix du public » du Festival du Chapeau de Caussade.
En marge de son travail de créatrice textile, elle a développé son programme pour à son tour transmettre les techniques du feutre de laine fait main. Elle dispense ainsi depuis 2003 des formations professionnelles en France et à l’étranger (Allemagne, Suisse, Danemark, Autriche) pour favoriser le développement de la technique du feutre.

Baignant dans le milieu équestre depuis son enfance, Georges Sarrat-Bournet a longtemps été cavalier d'obstacles. Il a choisi de pratiquer un métier en relation avec le monde équestre et est devenu sellier bourrelier harnacheur, fabriquant colliers, brides, guides et bien entendu de selles d'équitation. Devenu maître artisan, il a eu à cœur de transmettre son savoir et a formé pendant de nombreuses années au CAP de sellier-harnacheur.
Aujourd'hui, il intervient au centre de formation Lainamac pour remettre de la laine, matière naturelle, dans les matelassures des selles, pour le confort des cavaliers et des chevaux.

Experte lainière, Nadine Singeot a notamment suivi une formation à l'Université de Lincoln en Nouvelle-Zélande et possède un Certificat in wool et un Diploma in wool technology. Elle est également formatrice sur la laine depuis 20 ans et est impliquée en tant que juge dans des concours de tontes.

Artiste et designer textile, Justine allie pratique artistique et enseignement à l'académie royale des beaux arts de Bruxelles. Sa pratique artistique se situe principalement autour de la technique de la tapisserie sur métier de haute lisse et de la sculpture textile. Ce qui caractérise l’ensemble de ses projets est la recherche constante de création de nouveaux gestes à partir de savoir-faire textiles anciens dans le but de faire la place à des résultats conceptuels et expérimentaux.

Née en 1986 à Nîmes, la cité originaire du « Denim », elle s’intéresse très vite à l’univers du textile. Après une formation en stylisme, elle s’oriente vers le motif et le travail de la matière, et obtient un diplôme de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en design textile, spécialité motifs et impressions. Cette ville au riche patrimoine textile la marque par son histoire de la soierie.

Riches de ces découvertes, elle achève son cursus à Mulhouse, cité de l’impression sur étoffes, et y implante son atelier d'artisane designer textile où elle lance sa griffe éponyme en 2013. Un parcours créatif qui suit l’histoire de villes et d’où découle sa pratique plastique et textile.

Ses enjeux : comment réactiver par des pratiques contemporaines, des savoir-faire qui habitèrent des régions. Volontairement positionnée dans le haut de gamme et éco-orientée, elle veille à une production responsable, soucieuse de l’environnement. Elle est sélectionnée pour participer à l’édition 2019 de l’Académie des savoir-faire « Les Textiles », un programme de perfectionnement professionnel de la Fondation Hermès dédié à la transmission des savoirs et des pratiques liés à l’artisanat, et à leur ouverture à d’autres secteurs, dont le design et l’ingénierie. Elle réunit tous les deux ans des professionnels autour d’une thématique transdisciplinaire.

Valérie Wartelle est une artiste travaillant avec les fibres et les textiles.
Sa pratique est ancrée dans l'artisanat traditionnel du feutrage humide et la manipulation des textiles comme forme d'art expressive.
S'inspirant de l'environnement rural, elle puise dans ses couleurs, ses textures et ses formes pour créer des paysages évocateurs semi-abstraits riches en climat. Les compositions sont construites en couches, faisant allusion à ce qui peut se trouver en dessous, et utilisent la translucidité et la lumière pour créer des ambiances absorbantes. Il s'agit de pièces de feutre très texturées dans lesquelles du tissu est incrusté et des fils défaits, comme un peintre avec son pinceau.
Le processus a toujours été au cœur de sa pratique et, grâce à une exploration continue du comportement des matériaux, Valérie a perfectionné au fil des ans une approche unique de l'artisanat. Fascinée par les qualités organiques intrinsèques au médium, elle travaille uniquement avec des matériaux naturels tels que la laine, la soie et les fibres de lin.
Valérie a établi sa pratique à plein temps en 2014, recevant une bourse du Queen Elizabeth Scholarship Trust (QEST) en 2021 qui l'a emmenée aux Pays-Bas pour travailler avec l'artiste et activiste Claudy Jonstra. L'année dernière, elle a été invitée à présenter son travail à Collect 2022, la foire internationale de l'artisanat contemporain et du design, dans le cadre de la galerie QEST.